Comment bien optimiser son prêt immobilier ?

Le coût total d’un prêt immobilier est toujours calculé en prenant compte de plusieurs éléments, dont les frais divers (de notaire, de dossier, etc..), les assurances et les intérêts. Et lorsque tous ces composants sont greffés au montant du capital emprunté, le crédit revient assez cher. Mais il est possible de réduire le coût total d’un prêt. Il suffit pour ce faire d’activer les bons leviers d’économie.

Savoir négocier pour diminuer le coût de son prêt immobilier

Négocier encore et encore : c’est le meilleur moyen de réduire de façon non négligeable le coût total d’un prêt immobilier. Mais que négocier ? Les frais de dossier pour commencer. De manière générale, dans les banques, les frais de dossier sont équivalents à 1 % du capital emprunté par le particulier. Et contrairement à ce que bon nombre de gens pensent, ces frais sont négociables. Il suffit de se lancer. Lorsqu’il s’agit de bons clients, les banques peuvent d’ailleurs se montrer particulièrement généreuses.

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Le montant des pénalités à payer dans le cas d’un remboursement anticipé se négocie également. Si le nouveau propriétaire décide de revendre son bien avant le terme de son crédit, il s’expose en effet au paiement de pénalités de remboursement anticipé. Et elles peuvent être très élevées. La pénalité représente 3 % du capital restant dû. Avec de la chance et de bons arguments, il est cependant possible d’en réduire le montant. La banque peut aussi accepter de supprimer la pénalité, en cas de revente et d’achat d’un autre bien, donc de souscription d’un nouveau prêt.

Le nouveau crédit sera naturellement à contracter auprès de la même banque. En France, de plus en plus de banques et d’établissements financiers offrent aux emprunteurs la possibilité de moduler le montant de leurs mensualités pendant le remboursement du prêt. Si ce n’est pas le cas, la modulation figurera systématiquement dans la liste des éléments à négocier. Pour l’emprunteur, cette possibilité lui permet de réduire ou au contraire, d’augmenter le montant de ses mensualités, en fonction de sa situation financière. Très pratique, cette option contribue à apporter une bouffée d’oxygène au ménage passant par une période économique assez délicate.

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Se montrer tactique dans l’élaboration du contrat de prêt

La souscription à un contrat d’assurance, décès, invalidité, incapacité du travail conditionne l’obtention d’un crédit immobilier. Cet élément constitue pour la banque, un élément de garantie de remboursement du prêt, dans le cas où l’emprunteur se retrouve dans l’incapacité d’en assumer la charge. Et si la souscription relève presque de l’obligation pour l’emprunteur, rien ne l’oblige cependant à souscrire l’assurance auprès de la banque. Au contraire, la loi Hamon encourage les emprunteurs à faire jouer la concurrence.

Notez que certains courtiers proposent des assurances adaptées et particulièrement compétitives aux jeunes emprunteurs. S’ils sont âgés de moins de 35 ans et en bonne santé, le taux d’assurance peut être réduit à 0,11 % contre 0,30 % dans les banques. Conserver le taux grâce à une clause de transférabilité du prêt est également un bon moyen de réduire le coût total d’un crédit immobilier, notamment pour l’emprunteur qui envisage de revendre son bien pour en acheter un autre par la suite.

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